5 fake news sur le système éducatif en France

Entre les fausses infos et les légendes urbaines, pas toujours facile de faire la part des choses. Et une fausse info balancée aux oraux du Master MEEF ou du CRPE peut vous coûter la réussite. Voilà donc les fake news qu’il faut vraiment arrêter de croire sur l'école en France !

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1. En France, il y a l'école maternelle, puis l'école primaire

Source image : Français avec Pierre

90 % du temps, quand quelqu'un dit "école primaire", il veut en réalité parler de l'école élémentaire (du CP au CM2). Un abus de langage pardonnable quand on n'est pas du métier, mais qui peut bêtement vous coûter des points aux examens ou concours !

En France, le 1er degré de l'enseignement est constitué de :

• L'école maternelle (de la Toute Petite Section/Petite Section à la Grande Section)

• L'école élémentaire (du CP au CM2).

Le terme "école primaire" désigne le groupement "école maternelle + école élémentaire".

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2. En France, l'école est obligatoire

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Depuis la loi Jules Ferry du 28 mars 1882, l'instruction est obligatoire en France. De plus, depuis la loi Jean-Michel Blanquer de 2019, l'instruction est obligatoire à partir de 3 ans (contre 6 ans auparavant).

Or, instruction ne veut pas forcément dire scolarisation !

En France, plusieurs possibilités s'offrent aux parents :

• Scolariser leurs enfants dans un établissement public, privé sous contrat ou privé hors contrat ;

• Assurer eux-mêmes l'instruction de leurs enfants : on parle alors d'instruction en famille (IEF). Pour avoir l'autorisation de la pratiquer, il faut obtenir une autorisation.

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3. Les professeurs du privé sont mieux payés que dans le public

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Ce cliché a la vie dure, pourtant il est faux ! Les enseignants gagnent plus dans le public que dans le privé sous contrat. Cela s'explique par ces raisons :

• Dans l'enseignement public, les enseignants sont davantage titulaires, et donc mieux payés. Ils sont aussi plus à travailler à temps complet que dans le privé sous contrat ;

• Davantage de contributions et de cotisations sociales sont prélevées sur le salaire brut des enseignants du secteur privé sous contrat.

Pour les enseignants du privé hors contrat (c'est-à-dire les écoles alternatives, hors Education Nationale), c'est pareil : les enseignants sont moins bien payés que dans le public.

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4. Les professeurs remplaçants n'ont pas eu le concours

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En réalité... C'est plus complexe que ça ! Dans l'enseignement public, il y a :

• Des postes de remplaçants réservés à des professeurs ayant eu le concours (brigade, TRS, ZIL) ;

• Des postes de remplaçants confiés à des professeurs n'ayant pas eu le concours (on parle alors de professeurs contractuels).

Dans l'enseignement privé sous contrat, les remplaçants sont appelés suppléants, et n'ont pas le concours.

Pour en savoir plus sur les remplaçants, n'hésitez pas à consulter mon article "Les 5 types de professeurs des écoles remplaçants".

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5. Les professeurs travaillent 26h par semaine

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Autre cliché qui perdure, et qui est relayé par des personnes ignorant tout le travail invisible réalisé par les enseignants ! L'image ci-dessus remet les pendules à l'heure : en réalité, un professeur du 1er degré travaille en moyenne près de 40h/semaine.

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Et vous, quelle fake news sur notre système éducatif n'en pouvez-vous plus d'entendre ?