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15 conseils pour limiter les pleurs des élèves en Petite Section

Au secours, une rentrée en PS avec des élèves qui pleurent quasiment non-stop... On se calme, on respire, et on suit mes conseils de prof et d'ancienne ATSEM : tout va bien se passer !

Source image : amarpreet25 sur Pixabay

Source image StockSnap sur Pixabay


  1. Faciliter la séparation parents-enfants


  • Ecourter au maximum les "au revoir" : plus ils durent, plus la séparation sera douloureuse.


  • Bien verbaliser auprès de l'enfant : lui dire "Papa/maman revient bientôt. Un dernier bisou, et on y va.", puis le prendre avec soi. Dire ensuite au parent qu'il peut y aller, et qu'on va l'emmener en classe.


  • Ne pas laisser les parents entrer dans la classe : la séparation école-maison doit être nette, et l'enfant doit comprendre dès le début qu'à l'école, papa et maman ne viendront pas avec lui.

    De plus, laisser entrer les parents avec l'enfant en classe est une habitude dont il est très difficile de se défaire par la suite, et 1 parent + 1 parent + 1 parent, etc., ça amène le capharnaüm dans la classe !

    Aucun problème, en revanche, à organiser des "ateliers parents" plus tard dans l'année, par exemple pour faire des jeux de société ou de la cuisine avec un groupe d'élèves. Je conseille simplement de le faire une fois la premières période passée pour les TPS-PS, le temps que les enfants soient habitués au rythme scolaire.


  • Demander au parent accompagnant l'enfant de dessiner un cœur sur sa main et sur celle de l'enfant. Ce petit dessin à forte valeur affective aide beaucoup certains à entrer sereinement en classe, en emportant un peu de la maison et d'un adulte de confiance avec eux.


Source image : LRCL sur Pixabay


2. Rassurer les enfants et leur famille


  • Demander une photo de famille aux parents, et les accrocher en classe. Ainsi, l'enfant pourra regarder cette photo en cas de gros chagrin.

    De plus, cette photo peut être une formidable manière de détourner l'enfant de son chagrin : de nombreux enfants se sont arrêtés de pleurer quand je leur ai montré la photo de leur famille en leur demandant, sur un ton doux et enjoué, "Oh, c'est ta maman/ton grand frère/ton chien ?". Ils se sont alors mis à me parler de leur famille, voire du moment et du contexte où a été prise la photo.


  • Envoyer des photos ou des vidéos aux parents (avec leur accord, évidemment !), pour les apaiser, et leur montrer que leur enfant se calme rapidement une fois en classe, et se met en activité. Si le parent est rassuré, alors leur enfant le ressentira, et les jours suivants, la séparation se fera beaucoup plus aisément !


  • Communiquer clairement le programme de la journée aux élèves, surtout avant les temps de transition. L'école, c'est angoissant pour les enfants : il y a du monde, plein d'inconnus partout, et les activités changent fréquemment !

    Affichez un programme de la journée au tableau, avec des photos (ça "parle" bien plus à des TPS-PS que des images), et mettez un aimant sous la photo correspondant à l'activité en cours.

    Expliquez bien, en regroupement, avant chaque temps de transition importante (récréation, salle de motricité, ateliers de groupe, etc.), ce qu'ils vont faire, avec qui, et pourquoi, avec un vocabulaire adapté à leur niveau de maturité.

    J'ai créé un programme journalier que vous pouvez télécharger ici, fait avec des photos issues de Canva Education. Je l'utilisais en début d'année lors de mon année de prof alternante, avant de remplacer les photos par celles de mes propres élèves en activité, lors des différents moments de la journée (c'est encore plus parlant pour eux, ils adorent se voir et voir les copains en photo !).


  • Autoriser le doudou en début d'année. Cet objet transitionnel facilite la transition école-maison, et certains n'arrivent à travailler en début d'année que si le doudou "fait avec eux" ou les "regarde". Je limite à 1 doudou par enfant, en demandant un doudou le plus petit possible, pour gêner le moins l'enfant dans ses mouvements et ses activités.

    En revanche, ne pas autoriser la tétine, véritable frein au langage.


Source image : truthseeker08 sur Pixabay


3. Respecter les besoins de l'enfant


  • Avoir un "coin des émotions" en classe : vous pouvez y mettre des casques anti-bruits, des peluches lestées, des jouets sensoriels (bouteilles, bocaux, fidgets, etc.), ou encore des livres sur les émotions.


  • Avoir un coin de repli pour les enfants qui ont besoin de s'isoler : tipi, tapis, coin bibliothèque matérialisé avec des coussins ou banquettes.


  • Ne jamais forcer un élève à dormir à la sieste : c'est contre-productif, et ça risque juste de le dégoûter de la sieste, voire de l'école.

    Si, malgré toutes les aides à l'endormissement mises en place (lumière baissée, musique douce, caresses sur la tête avec l'accord de l'enfant), ce dernier ne s'endort pas, inutile de forcer. Chaque enfant est différent, certains ont plus besoin de sommeil que d'autres. Prenez l'enfant en classe pour l'après-midi s'il ne dort pas, ou bien mettez-le dans une classe de MS si vous avez une classe de PS purs.


Source image : Tho-Ge sur Pixabay


4. Changer les idées


  • Chanter : la musique adoucit les mœurs, mais elle calme aussi beaucoup de chagrins. Si vous avez un instrument, type ukulélé ou guitare, c'est encore mieux !


  • Proposer des activités individuelles attrayantes : dessin, puzzles, ateliers individuels de manipulation, ateliers individuels Montessori, coin "écoute".


  • Faire des bulles de savon en récréation : la cour, ce grand espace extérieur, est souvent effrayant pour un petit, qui commençait à peine à s'habituer à l'espace de la classe. Faire des bulles de savon au début des premières récréations permet aux élèves de découvrir progressivement et de manière ludique ce nouvel endroit.


Et vous, quels sont vos conseils pour limiter les pleurs lors de la rentrée des TPS et PS ?

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